" La vie courante... Il suffit d'une branche qui brise le flot ou d'une pierre dans le jardin pour que nous soyons attentifs au mouvement comme à l'étendue.
Une des causes du malaise dans la vie courante, le langage, le langage qui se perd, qui nous égare : écrire un poème, serait-il court, de temps en temps,lui rendre souffle et consistance.
Trop de définitions, la plupart abstraites, emphatiques, ne font qu'alourdir la poésie : ne serait-elle pas l'art de respirer ou plutôt de faire respirer ? La pierre et le jardin, la branche et le flot : les mots et le souffle, ce n'est pas seulement le langage qui se régénère."
Pierre Dhainaut Dans la lumière inachevée Mercure de France éditeur 1996.
L' ensembles des photographies, ©Versus 2014