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vendredi 13 juin 2014

La vie courante...





 " La vie courante... Il suffit d'une branche qui brise le flot ou d'une pierre dans le jardin pour que nous soyons attentifs au mouvement comme à l'étendue.



Une des causes du malaise dans la vie courante, le langage, le lan­gage qui se perd, qui nous égare : écrire un poème, serait-il court, de temps en temps,lui rendre souffle et consistance.



Trop de définitions, la plupart abstraites, emphatiques, ne font qu'alourdir la poésie : ne serait-elle pas l'art de respirer ou plutôt de faire respirer ? La pierre et le jardin, la branche et le flot : les mots et le souffle, ce n'est pas seulement le langage qui se régénère."







Pierre Dhainaut Dans la lumière inachevée Mercure de France éditeur 1996.


 

L' ensembles des photographies,  ©Versus 2014

18 commentaires:

  1. Le contenant et le contenu, c' est courant mais pas convenu...
    Merci!

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    1. Cela se retrouve, effectivement, pour chaque photographie de ce message.

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  2. La mise en image des mots... pour mieux comprendre et créer l'harmonie dans notre chaos.

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    1. Oui, une harmonie toujours à maintenir à flot.

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  3. La poésie ne s'apprend pas, du moins c'est ce que je pense. Elle se nourrit (et s'abreuve) du quotidien.
    Bon week end.

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  4. c'est un art ! si familier à certains ....pour alléger, le Japon fait des merveilles avec ses Haïkus...."Le voleur
    M’a tout emporté, sauf
    La lune qui était à ma fenêtre."

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    1. En ce qui me concerne, j'aime bien la rencontre du gamin un peu grassouillet et de l'enseigne de charcuterie.
      Et les seaux vides prêts à recueillir le sang et les morceaux découpés sûrement avec art?

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  5. J'aime les photos , j'aime beaucoup celle du garçon couché dans l'herbe. J'aime aussi beaucoup les phrases de Pierre Dhainaut que vous citez. Le titre de l'ouvrage est très séduisant.
    J'aime tout ça mais je n'ai rien à ajouter car c'est juste bien comme ça.

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    1. ...La première photographie, cocktail en terrasse.
      La seconde, prise sur le bords du Lot en allant à la salle de gymnastique.
      La troisième, à la terrasse du boulevard Gambetta.
      La quatrième, le Lot vu du pont Cabessut, côté ville.
      La cinquième, entrée de ville après le pont déjà cité. Il existe désormais des tags sur cette photo de rue...

      La vie courante quoi!

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  6. une pierre et le jardin, la branche et le flot, une manière de suspendre la vie qui court
    ps. que pense le charcutier de sa voisine ?

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    1. La charcuterie est fermée depuis belle lurette et l'immeuble en péril permanent...

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  7. Photo 4.
    Quelle belle hanche de béton caressée par le flot de la rivière!

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