Comme vous aimeriez, donc, cette exposition à la Fondation Cartier ! Un avant-goût : http://fondation.cartier.com/#/fr/art-contemporain/26/expositions/866/en-ce-moment/862/ron-mueck/
Inspirante indication, Christiane que cette exposition de Ron Mueck!
Nous sommes tout à fait dans le sujet avec cet art qui se veut aussi réel, sinon plus réel, que le réel.Il donne à imaginer, il marque le point d'indécision, du basculement de montrer ce qui est vrai et qui ne peut l'être en même temps. La sculpture peut-elle être plus vivante dans notre imagination qu'un corps réel? Mais il y a la faille ou tout du moins l' indication à nous dire que cet art se veut autre chose que la virtuosité absolue. La dimension disproportionnée des corps par exemple. Ce côté de dire "voyez, je connais mes limites malgré les années de travail" me paraît limitatif. L'artiste veut totalement maîtriser le jeu et bien sûr il y échoue à mon sens.Mais de nous le faire savoir me semble encore plus gênant.
Mais c'est indubitablement un magnifique et lumineux exemple pour illustrer ce billet!
J'ai ressenti un trouble étrange en me trouvant face à ces sculptures parce que "l'imitation" troublante de la peau, des corps (rides, poils, cheveux...) étaient dépassés par l'histoire possible de ces êtres accrochés à un détail (regard, position des mains, blessure...). Et là, on entrait dans une histoire connue. Des strates de souvenirs (vie, films, livres...) venaient continuer ou amorcer l'histoire figée par la position des sculptures, leur format, leur expression. Et là on parle de création.
Oui Christiane, mais quel regard poser sur ces sculptures? Indiquent-elles une voie de passage suffisante à nous déterminer une "création" effective? Qu'est-ce que créer? Quand y a t-il art, pour reprendre la fameuse question de Nelson Goodman?
Je ne sais répondre à cette question. Je garde de cette rencontre un trouble profond, une sorte de fascination. Il y a un homme tout petit dans une immense barque, cette femme hagarde avec un bébé émergeant, fragile, de son manteau et d'autres situations qui étaient hyper réalistes mais aussi... autre chose que je ne sais pas définir. Troublant comme une idée fixe, comme une folie. c'est plus psychanalytique qu'artistique. Troublant...
Des images qui peuvent réconcilier avec la réalité... il y a quelques décennies, dans un grand magasin où je travaillais en job d'été, un garçonnet s'est arrêté devant un mannequin et a dit à sa maman : "regarde, la dame elle a une main comme la mienne".
quand la tête est coupée ..
RépondreSupprimeron ne pleure pas les cheveux..(prov.russe)
Dans la vie, on marche quelquefois les pieds sur la tête...
Supprimerjoli pied de nez
RépondreSupprimerAu vrai, au faux?
SupprimerAux deux à la fois?
Comme vous aimeriez, donc, cette exposition à la Fondation Cartier !
RépondreSupprimerUn avant-goût :
http://fondation.cartier.com/#/fr/art-contemporain/26/expositions/866/en-ce-moment/862/ron-mueck/
Inspirante indication, Christiane que cette exposition de Ron Mueck!
SupprimerNous sommes tout à fait dans le sujet avec cet art qui se veut aussi réel, sinon plus réel, que le réel.Il donne à imaginer, il marque le point d'indécision, du basculement de montrer ce qui est vrai et qui ne peut l'être en même temps.
La sculpture peut-elle être plus vivante dans notre imagination qu'un corps réel?
Mais il y a la faille ou tout du moins l' indication à nous dire que cet art se veut autre chose que la virtuosité absolue. La dimension disproportionnée des corps par exemple.
Ce côté de dire "voyez, je connais mes limites malgré les années de travail" me paraît limitatif.
L'artiste veut totalement maîtriser le jeu et bien sûr il y échoue à mon sens.Mais de nous le faire savoir me semble encore plus gênant.
Mais c'est indubitablement un magnifique et lumineux exemple pour illustrer ce billet!
J'ai ressenti un trouble étrange en me trouvant face à ces sculptures parce que "l'imitation" troublante de la peau, des corps (rides, poils, cheveux...) étaient dépassés par l'histoire possible de ces êtres accrochés à un détail (regard, position des mains, blessure...). Et là, on entrait dans une histoire connue. Des strates de souvenirs (vie, films, livres...) venaient continuer ou amorcer l'histoire figée par la position des sculptures, leur format, leur expression. Et là on parle de création.
RépondreSupprimerOui Christiane, mais quel regard poser sur ces sculptures?
SupprimerIndiquent-elles une voie de passage suffisante à nous déterminer une "création" effective?
Qu'est-ce que créer?
Quand y a t-il art, pour reprendre la fameuse question de Nelson Goodman?
Je ne sais répondre à cette question. Je garde de cette rencontre un trouble profond, une sorte de fascination. Il y a un homme tout petit dans une immense barque, cette femme hagarde avec un bébé émergeant, fragile, de son manteau et d'autres situations qui étaient hyper réalistes mais aussi... autre chose que je ne sais pas définir. Troublant comme une idée fixe, comme une folie. c'est plus psychanalytique qu'artistique. Troublant...
SupprimerComme une poupée-Yon de nuit !
RépondreSupprimerEt la lumière, attirante et brûlant les ailes...
SupprimerChe bel post! Che belle foto!
RépondreSupprimerGrazie. ☺
Il s'agit en quelque sorte de rendre une image.
SupprimerMerci à vous surtout.
Des images qui peuvent réconcilier avec la réalité... il y a quelques décennies, dans un grand magasin où je travaillais en job d'été, un garçonnet s'est arrêté devant un mannequin et a dit à sa maman : "regarde, la dame elle a une main comme la mienne".
RépondreSupprimerLa main, cette fée qui fait le monde ?
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