A Tina, Davide et Marco...
ANNI DOPO
La splendida la délirante pioggia s'è quietata,
con le rade ci bacia ultime stille.
Ritornati all'aperto
amore m'è accanto e amicizia.
E quelle, che fino a poco fa quasi implorava,
dall'abbuiato portico brusîo
romba allé spalle ora, rompe dal mio passato:
volti non mutati saranno, risaputi,
di vecchia aria in essi oggi rappresa.
Anche i nostri, fra quelli, di una volta?
Dunque ti prego non voltarti amore
e tu resta e difendici amicizia.
DES ANNÉES APRÈS
La splendide la délirante pluie s'est calmée,
de ses rares ultimes gouttes nous embrasse.
Revenus en plein air,
l'amour est à mes côtés, l'amitié.
Et, qui presque implorait il y a peu encore,
depuis le sombre porche ce brouhaha
gronde par-derrière, surgit de mon passé :
visages inchangés sans doute, trop connus,
un air de vieux en eux aujourd'hui figé.
Et parmi eux les nôtres, ceux d'autrefois ?
Alors je t'en prie, amour, ne te retourne pas
et toi reste et défends-nous, amitié.
Vittorio Sereni Les instruments humains Verdier 1991
Traduit de l' italien par Philippe Renard et Bernard Simeone.
Bagno Berto San Mauro Mare photos Versus sept. 2014.
Une plage de nuit...et de laisser des traces!
RépondreSupprimerQuarante quatre années après...cela fait un bail!
SupprimerTrès émouvant aussi.
C' est la suite d' un billet ici : ( à partir du 8...)
http://staive-vestale.blogspot.fr/2012/04/j-aime-j-aime-pas.html
Quelques photos valent plus qu'une longue réponse donc...
SupprimerJe le reconnais ce travailleur de la mer et ses cheveux roux d'enfant ont blanchi au soleil, au vent marin et au sel.
Les souvenirs agrandissent les lieux, le visu concret, sur place les rapetissent souvent.
Mais le souvenir des êtres est incompressible et Berto, Tina et Davide sont toujours grands.
Un bon séjour ému donc ?
Sur la plage, les parasols se cultivent comme des plantes, un bien précieux sur ce sol en apparence aride.
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