Une allusion à l’œuvre immortelle de Jean-René Hissard ? http://www.lavoixdunord.fr/region/la-peinture-minee-de-jean-rene-hissard-prend-l-art-jna30b0n985299 Il est vrai que de l'ironie à la feintise, il n'y a qu'un pas...
Magnifique exemple auquel je n' avais pas pensé! Et je remarque qu' à l' origine de son travail se trouve être les jardins ( entre autres )construits du Creusot. Il n' y a pas que de l' ironie, la fiente d' oiseau a construit d' une certaine manière notre monde en semant ses graines ailleurs. Quant à la feinte je pensais à la fameuse illusion nietzschéenne de l' art.
Si le propriétaire de ce généreux fessier est un lecteur assidu de Rabelais, l'imprudent oiseau, placé comme il l'est, s'expose au sort funeste du torche-cul gargantuesque, célèbre épisode du chapitre XIII de l'immortel chef-d’œuvre, scandaleusement expurgé jadis de nos Lagarde et Michard ... Pour l'heure, on ne voit dans cette image que scatophagie et non autophagie, à moins de confondre, sans rime ni raison, nain et volatile...
L' image se mange elle-même, nous mangeons ( des yeux cela va de soi ) ce nain chiant comme l' oiseau mange ce que le nain "donne" de lui par derrière - mais de façon nette - et nous saisissons aussi l' oiseau de cette manière. L' excrément n' est pas visible, ce détail a son importance...
Pas plus que chez Manzoni qui le réduit à un titre inodore, mais sonore. Est-ce le spectateur qui est mis en boîte autant que ladite substance ? Nous gardons de l'enfance le plaisir de prononcer des "gros mots", comme s'ils avaient encore une force transgressive. A la longue, la merde n'impressionne plus personne, comme le mauvais plaisantin qui a trop souvent crié "au loup"... Est-ce aussi dans le registre du tympanisme qu'il faut entendre "l'art à l'état gazeux" de l'indispensable Michaud ?
"Pas plus que chez Manzoni qui le réduit à un titre inodore, mais sonore." Exact! On peut aussi évoquer à ce sujet le " à bruit secret " de Marcel Duchamp. Vous soulevez énormément de passionnantes problématiques dans votre réponse que l' on retrouve dans la lecture du De Immundo de Jean Clair Galilée 2004, que je vous répondrai dans la journée. Mais qu' entendez-vous par tympanisme?
De là à dire que la pratique de l' art est la fiente de la fiente, ce qui nous reste - le résidu - de la feinte?
RépondreSupprimerUne allusion à l’œuvre immortelle de Jean-René Hissard ?
RépondreSupprimerhttp://www.lavoixdunord.fr/region/la-peinture-minee-de-jean-rene-hissard-prend-l-art-jna30b0n985299
Il est vrai que de l'ironie à la feintise, il n'y a qu'un pas...
Magnifique exemple auquel je n' avais pas pensé!
SupprimerEt je remarque qu' à l' origine de son travail se trouve être les jardins ( entre autres )construits du Creusot. Il n' y a pas que de l' ironie, la fiente d' oiseau a construit d' une certaine manière notre monde en semant ses graines ailleurs. Quant à la feinte je pensais à la fameuse illusion nietzschéenne de l' art.
le coucou du cucul va sortir ? Jeux de nains jeux de vilains. Na!
RépondreSupprimerBzzz...
Le coucou serait-ce le clic-clac photographique - scatto en italien - qui nous vaudrait une scatologie du voir?
SupprimerBon, je ne suis aucunement nanologue!
Si le propriétaire de ce généreux fessier est un lecteur assidu de Rabelais, l'imprudent oiseau, placé comme il l'est, s'expose au sort funeste du torche-cul gargantuesque, célèbre épisode du chapitre XIII de l'immortel chef-d’œuvre, scandaleusement expurgé jadis de nos Lagarde et Michard ...
RépondreSupprimerPour l'heure, on ne voit dans cette image que scatophagie et non autophagie, à moins de confondre, sans rime ni raison, nain et volatile...
L' image se mange elle-même, nous mangeons ( des yeux cela va de soi ) ce nain chiant comme l' oiseau mange ce que le nain "donne" de lui par derrière - mais de façon nette - et nous saisissons aussi l' oiseau de cette manière.
SupprimerL' excrément n' est pas visible, ce détail a son importance...
Pas plus que chez Manzoni qui le réduit à un titre inodore, mais sonore. Est-ce le spectateur qui est mis en boîte autant que ladite substance ? Nous gardons de l'enfance le plaisir de prononcer des "gros mots", comme s'ils avaient encore une force transgressive. A la longue, la merde n'impressionne plus personne, comme le mauvais plaisantin qui a trop souvent crié "au loup"...
SupprimerEst-ce aussi dans le registre du tympanisme qu'il faut entendre "l'art à l'état gazeux" de l'indispensable Michaud ?
"Pas plus que chez Manzoni qui le réduit à un titre inodore, mais sonore."
SupprimerExact! On peut aussi évoquer à ce sujet le " à bruit secret " de Marcel Duchamp.
Vous soulevez énormément de passionnantes problématiques dans votre réponse que l' on retrouve dans la lecture du De Immundo de Jean Clair Galilée 2004, que je vous répondrai dans la journée.
Mais qu' entendez-vous par tympanisme?
Tympanisme ? Météorisme, si vous préférez.
SupprimerAucun des deux n'est un courant artistique, on l'aura compris !
Comme le fredonnait le roi à son porte-coton "c'est la ouate que je préfère de Caroline Loeb.
RépondreSupprimerBzzz...
Êtes-vous bien sûr de la signification du mot ouate?
Supprimeren verlan, c'est pas ouam.
SupprimerBzzz...
L' art baisse-t-il sa culotte au premier regardeur venu?
RépondreSupprimerL' artiste, au moins gardera-t-il sa nue-propriété?
SupprimerEt votre oiseau fait-il un bon QI, QI de l' art?
RépondreSupprimerS' il s' agit d' un art qui gazouille, peut-être faut-il se référer alors à l' art à l' état gazeux de Yves Michaud?
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