Document télévisé à propos du peintre Ligabue ( Gualtieri, Italie.)
Copie sur papier sulfurisé de L' abbé Lémozi de la fresque de Pech Merle en 1929 ( détail.).
Enveloppe peinte de Jean Marie Staive.2015.
Fresque murale anonyme avec animal sur la droite, détail.( Quartier ancien de Cahors.)
Que sommes-nous donc?
RépondreSupprimerSeulement un cri, un vagissement soudain?
La vie commence par un cri, une strie, comme une œuvre d' art.
Exact, Ligabue commence à crier ou à geindre pour chasser les mauvais esprits, pour pouvoir être lui-même.
SupprimerJe n' ai pu m' empêcher de mettre en lien graphique la reproduction originale des grottes couvertes des premiers dessins connus de notre humanité peut-être exécutés dans la transe d' êtres alors mi-homme mi-bête.
Ligabue n' est-il pas un peu le shamane de ses œuvres?
Pour preuve encore cette phrase mise dans la bouche d' une lavandière du Pö dans le second extrait filmé mis en ligne : " Celui-là te met enceinte avec les yeux".
Il y a là d' abord la force d' engendrement du regard qui crée mais aussi le pouvoir effectif d' être autre que soi dans de tels moments.
( Je suis assez désolé pour ceux qui ne comprennent pas l' italien et m' en excuse ici!)
vos échanges épistolaires permettent de développer votre art.
RépondreSupprimerBzzz...
Le contraire est assurément tout aussi vrai.
SupprimerBien à vous.
A titre de comparaison, Ligabue versus Duchamp?
RépondreSupprimer" Fin de partie, scène terminale (envers de la scène dite primitive) : le dernier nu de Duchamp serait donc l'autoportrait de l'artiste en faux con, faux con voulant dire intelligent. L'artiste qui a surmonté (métempsychose post mortem ?) la bêtise, sa bêtise d'homme désirant, se métamorphose une dernière fois en une figure acérée, un dernier témoin oculiste superlatif (ce rapace naturellement a un œil d'aigle) ; cette tête d'oiseau, maintenue par un trait, un dessin sec, est dessinée, comme il se doit, de profil, et réduit à ces deux seuls éléments : un, l'œil, résumé en un point, deux, le bec ou nez aquilin dans lequel on ne peut pas ne pas retrouver Duchamp lui-même et son profil si complaisamment décliné." ( Miguel Egana )
Voir un de mes post précédent :
http://staive-vestale.blogspot.fr/2015/04/peindre-est-ce-faire-le-con.html
Je ne connaissais pas Ligabue et donc, un grand merci pour cette étonnante façon de découvrir cette peinture "animale"... et tout ce qu'un peintre peut aller chercher en lui-même pour exposer son monde aux autres.
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