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mardi 16 novembre 2010

La brève rive des rêves

l'oeil irise la frise
des berges d'herbes


l'oeil hybride la fraise
des brises vives


l'oeil arrose la fraîche
serge des limbes


l'oeil hydrate
la brêche rèche des lèvres


l'oeil abrite 
la braise riche des livres


l'oeil arbitre
la brève rive des rêves.





                                                 La messe est dite

Le diriez-vous ?

Etrange espace de poisse et de poigne

Où tout coule autour

C'est la branlée du voir !

                                   Comment dire

Le rire est derrière nous ?

La frise et la frime de l'art

A la crête de nos choix

Avec ce plein au dedans de soi

Aboie le monde

Aboie la voix

Aboie...

                                  Etre sûr de son fait

Etrange pâture 

des rêts

Conflictuelles airelles du givre

Le causse hachuré de gris

Cérébral en un mot

De terre berge.

                                           Pierres,

Pinacle des yeux

Pigments des balivernes

anciennes voix jetées

qui raillent et rient

le regard dans la pensée.

                                      Ouverte,

cette vaste salve née d' hier

occupe la patrie de nos arrières

alors que s'ouvre sur le devant

une croupière taillée de sang !

                                            Salve à nouveau,

la course se veut altière

encore une fois et encore une fois

par le menu

la monnaie nous est transmise

la monnaie parlante et aurifère

parchemin miné

                                    Piquée des balles de l' hiver

la joue se tend à casser

dans la blancheur fermée

du reflux des huîtres perlières.



 Atteindre mais oui atteindre la brève rive des rêves !


                       

                                   ALORS REVES


Alors rêves  


Alors                            Rêves


..............................                              .........................................






               La vie rêvée des rêves

Les messages s'ensuivent ici, après les rêves..
.
Avancer plus avant pour toucher, qui sait, un autre rêve ?

Patrick S.


Où donc trouver ce pays d'une vie de rêve ?

J'en ai trouvé la trace au PAYS DU BORD DES LEVRES !

Extraits de" Dans la lumière inachevée " Pierre Dhainaut, Mercure de France Editeur.1996.


Le secret du rivage, il s'ouvre à ceux qui s' ouvrent

Pas une phrase n'a tenu. Sur la digue,
impartiale, l'étendue te démasque.

Venir jusqu'ici, nous réconcilier.

L'effort jamais ne se change en offrande;
Et le souffle t'échappe, l'espace
que tu t' en va grossir.


La voix se voulait claire, affectueuse.

Obscure, évidemment ta nuit ne l' était pas.
Tu n'as pas dit les poings si las, les poings crispés,
les mots impuissants, les murs qui suintent.

La voix portant le jour vers son silence
sans déchirures, sans prendre fin.

Tu le désires. Tu n'a pas dit le corps ni le visage
que la terre avilit, l'étau, l'irrépressible.



Devant la mer personne n'est de trop.

L'extrémité. L'extrémité repousse. Absorbe.

En se répercutant la houle incendiera l'espace.


Quant aux mouettes, ailes grises, l'écume et le ciel gris,
leurs cris ne découpent qu'un cercle.

Les profondeurs sont calmes.

Cette eau poignante, noyant la poitrine.


Venir jusqu'ici, affermir les souffles.

En quoi serais-tu l'exception ? La voix se défigure.
Plus rien ne s'accroche à ses mots.

Une autre la soulève, comme une vague
renaissant de la vague, gagnant de proche en proche.

Tu verras la clarté s'évanouir seconde après seconde.
La mer à marée basse nous déserte.

Aucun reflux pour la voix qui écoute.(.....)

 

5 commentaires:

  1. Tiens, tiens Patrick ! S lui ?

    « Bon dieu de bon dieu que j'ai envie d'écrire un petit poème
    Tiens en voilà justement un qui passe
    Petit petit petit
    …....................
    La vache
    il a foutu le camp.

    R. Queneau

    Un lecteur fidèle.

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  2. ce plein au dedans de soi...me parle...J'ai marché dans les feuilles mortes
    et sur les trottoirs mouillés
    j'ai vu les parcs changer de couleurs
    ils étaient tout rouillés

    j'ai aimé les lumières de la ville
    qui se reflètent dans les flaques
    et les petites bourrasques de vent
    qui mettent les brushings en vrac

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  3. Thanks for visiting my blog. I wish I knew French...

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  4. Merci pour votre commentaire. Je découvre, à mon tour, votre blog intéressant où je reviendrai avec plaisir.

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  5. @bleu,
    Merci de ta visite "éclair"!
    @Gwendoline, à bientôt sur ton blog et gardons la poésie en partage.
    @Teresa,
    It's possible now for you to translate with google translator, but it's not perfect at all!
    @Isabelle dalbe,
    Vive la poésie! Vous nous montrez de beaux livres...

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