" Elle s'avance entre les murs, est proie de la lumière...
peut-être était-ce toi, maintenant c'est une apparition
ou peut-être c'est tout cela qui n'a pas de paix
ou de siège, ou de mouvement, et qui n'est ni vrai
ni sans substance, vanité que seuls
de purs miroirs trahissent en frémissant.
C'est une vague figure, elle n'a nul répit...
elle est nôtre, je la croyais une chimère
si quelqu'une apparaissait par miracle
au bas d'arides pentes, inconsolée,
sur des routes sombres où rien ne vit plus,
rien, sinon l'espérance du tonnerre. "
Mario Luzi
Prémices du désert, poèmes 1932-1956 Poésie/Gallimard 2005.
Ce billet est un hommage direct aux participants de la " ronde "dont certains blogs sont depuis longtemps dans ma liste de blogs ( à gauche ) comme Loin de la route sûre, La distance au personnage, Gilbert Pinna Le blog graphique et Même si.
La ronde, c' est cela :
L' ensemble des photos Versus.
Frais frémissements, rien que pour les yeux!
RépondreSupprimerPourvu que ça dure!
SupprimerComme éclairée par en bas ! Merci à vous
RépondreSupprimerMais il n'y a vraiment pas de quoi Dominique!
Supprimer( Je me concentre pour le prochain départ...!)
Première visite dédiée à vos belles photos de la lumière nageuse - je reviendrai volontiers lire et ouvrir les liens. Bon week-end.
RépondreSupprimerEt je n' ai même pas étrenné l' eau de cette toute nouvelle piscine...
Supprimer( J' utilise les tatamis de la salle d' à côté.)
et je m'arrête souvent pour contempler, lire, relire, aller et venir du texte à l'image mais l'ensemble le plus souvent m'invite au silence.
RépondreSupprimerDonc votre silence n' est pas le sanctuaire de la prudence! ( Baltasar Gratian )
SupprimerMerci de vos passages ici...Je fais pareil chez vous.
A bientôt!
Ah, ces reflets de métal sur l' eau, fascinante symbiose du liquide avec le solide!
RépondreSupprimerCouleur ardoise claire?
Supprimerfrémissantes conjonctions (les mots, les images)
RépondreSupprimerbouillonnantes sources (l'eau, le poème)
Vif palimpseste?
SupprimerCela s' écrit dessus/dessous comme la trace laissée par ce corps qui nage, refaite aussitôt que disparue.
Comme une chasse au trésor...Bateau gisant par le fond de l'eau...
RépondreSupprimer" - Qui habite les songes ne meurt jamais
Comme moi et l' eau au fond de l' eau
Sur un lac je me penche
Je n' ai plus de bruits
Mais les fers vieillis d' une image.
Georges Schehadé.
Flaques de verre...
RépondreSupprimertotalement irréalisable en GB pour des raisons de prévention contre les images à caractère pédophiles. Les "blagues" optiques dues à la réfraction parfois nous déride à contrario de celles qui se forment aux bouts de nos doigt dans cet élément.
RépondreSupprimerBzzz...