" Devant un livre pauvre nous devenons riches, ce que contredit les lois économiques et les lois du marché. Les grands livres nichent dans les livres pauvres qui garantissent la circulation vitale du sang. La puissance et la gloire, proclamait Graham Greene, mais seule l' humanité maintient vivante la gloire qui se trouve dans les battements du coeur qui a retrouvé son tempo. On sait que dans les bibliothèques on apprend à lire et à aimer.(...)
J' aime bien affirmer que j' ai passé plus d' heures dans les librairies que dans les musées et que j' ai transporté de-ci de-là plus de livres que de tableaux. Ce n' est qu' à l' occasion des déménagements que livres et peintures se perdent et le moins intéressant de tous, aussi disgracieux soit-il, sera toujours aimé par celui à qui il était destiné s' il est sauvé de la disparition ou de la destruction par le feu ; une nouvelle association verra le jour et ressemblera à ces couples surprenants qui circulent par les rues et les places en se tenant la main : le géant et la naine, le gros et le maigre. "
Eduardo Arroyo, Minutes d' un testament , Grasset Editeur.
c'est ravissant comme lithos (?) envie de passer par ici juste pour contempler ...
RépondreSupprimerCe sont des originaux Capucines, peints à l' essence de térébenthine très diluée et assez anciens . Françoise Herman est d' origine belge et ses oeuvres sont présentes dans la collection d' art contemporain de l' Abbaye de Beaulieu ( 82 ).En compagnie de H. Michaux, Dubuffet et de bien d' autres créateurs. Je vais produire sur le blogue des oeuvres plus récentes de cette artiste.
RépondreSupprimerMerci de votre passage et Bonne soirée!
C' est une thématique à laquelle j' essaie de sensibiliser" mes jeunes" qu' un monde sans livre est un monde sans mémoire, un monde presque mort, l histoire rejoint la fiction, quand on pense à Savonarole, aux autodafés commandités par Hitler et à Fahrenheight 451 de Bradbury adapté par truffaut.
RépondreSupprimerEh oui, même les livres de rien du tout ( contre ceux qui ne lisent rien du tout ! ) ont leur importance. Même les " Delly émotion " , les romans populaires à deux sous peuvent être un bon déclic; moi j' aime travailler sur les lieux communs parce que ce qui nous est commun m' importe !
RépondreSupprimerComme votre visite, par exemple.
A bientôt.
Quand une mère me dit: il ou elle prend un livre, pour le plaisir ... c'est gagné...comme une naissance, une émotion...
RépondreSupprimermeci de votre visite.
Très sympathique votre visite en retour, en espérant vous instruire comme m' instruisent ( sans esprit de sérieux ) les blogues que je retiens.
RépondreSupprimerBonne soirée !
cette abbaye de beaulieu est magnifique, mais je me suis aussi promenée du côté de cahors grâce à vous, je cherchais la galerie du cadre ...
RépondreSupprimerJe ne veux pas me transformer en guide touristique mais la région est belle et elle a cette particularité d' attirer les écrivains et les peintres. Connaissez - vous Aygueparse, poète belge, égaré par ici pendant la seconde guerre mondiale et qui a écrit sans doute les plus beaux textes sur Cahors. Son recueil à pour titre : " Le vin noir de Cahors " , vers 1957. L' éditeur Seghers a publié une étude avec des poèmes de ce dernier.
RépondreSupprimerMerci de votre passage !
Je l'ignorais tout à fait Versus, c'était quelqu'un de très discret, je collabore de temps en temps à la revue qu'il a fondée après-guerre. Je suis contente d'échanger, tant à apprendre des autres !
RépondreSupprimerEst-t-il possible de connaître le nom de cette revue ?
RépondreSupprimerJe vous en remercie d' avance .
La revue s'appelle Marginales, le prochain numéro à paraître sera Quo Vadis Belgica ? Elle évolue dans le temps c'est désormais Jean Jauniaux à la suite de Luce Wlquin qui se charge de nous faire parvenir l'édito. J'ai envoyé ma contribution, je ne sais pas encore qui a participé cette fois-ci c'est toujours une surprise !
RépondreSupprimerhttp://www.demandezleprogramme.be/-MARGINALES-
Merci beaucoup !
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