l'oeil irise la frise
des berges d'herbes
l'oeil hybride la fraise
des brises vives
l'oeil arrose la fraîche
serge des limbes
l'oeil hydrate
la brêche rèche des lèvres
l'oeil abrite
la braise riche des livres
l'oeil arbitre
la brève rive des rêves.
La messe est dite
Le diriez-vous ?
Etrange espace de poisse et de poigne
Où tout coule autour
C'est la branlée du voir !
Comment dire
Le rire est derrière nous ?
La frise et la frime de l'art
A la crête de nos choix
Avec ce plein au dedans de soi
Aboie le monde
Aboie la voix
Aboie...
Etre sûr de son fait
Etrange pâture
des rêts
Conflictuelles airelles du givre
Le causse hachuré de gris
Cérébral en un mot
De terre berge.
Pierres,
Pinacle des yeux
Pigments des balivernes
anciennes voix jetées
qui raillent et rient
le regard dans la pensée.
Ouverte,
cette vaste salve née d' hier
occupe la patrie de nos arrières
alors que s'ouvre sur le devant
une croupière taillée de sang !
Salve à nouveau,
la course se veut altière
encore une fois et encore une fois
par le menu
la monnaie nous est transmise
la monnaie parlante et aurifère
parchemin miné
Piquée des balles de l' hiver
la joue se tend à casser
dans la blancheur fermée
du reflux des huîtres perlières.
Atteindre mais oui atteindre la brève rive des rêves !
ALORS REVES
Alors rêves
Alors Rêves
.............................. .........................................
La vie rêvée des rêves
Les messages s'ensuivent ici, après les rêves..
.
Avancer plus avant pour toucher, qui sait, un autre rêve ?
Patrick S.
Où donc trouver ce pays d'une vie de rêve ?
J'en ai trouvé la trace au PAYS DU BORD DES LEVRES !
Extraits de" Dans la lumière inachevée " Pierre Dhainaut, Mercure de France Editeur.1996.
Le secret du rivage, il s'ouvre à ceux qui s' ouvrent
Pas une phrase n'a tenu. Sur la digue,
impartiale, l'étendue te démasque.
Venir jusqu'ici, nous réconcilier.
L'effort jamais ne se change en offrande;
Et le souffle t'échappe, l'espace
que tu t' en va grossir.
La voix se voulait claire, affectueuse.
Obscure, évidemment ta nuit ne l' était pas.
Tu n'as pas dit les poings si las, les poings crispés,
les mots impuissants, les murs qui suintent.
La voix portant le jour vers son silence
sans déchirures, sans prendre fin.
Tu le désires. Tu n'a pas dit le corps ni le visage
que la terre avilit, l'étau, l'irrépressible.
Devant la mer personne n'est de trop.
L'extrémité. L'extrémité repousse. Absorbe.
En se répercutant la houle incendiera l'espace.
Quant aux mouettes, ailes grises, l'écume et le ciel gris,
leurs cris ne découpent qu'un cercle.
Les profondeurs sont calmes.
Cette eau poignante, noyant la poitrine.
Venir jusqu'ici, affermir les souffles.
En quoi serais-tu l'exception ? La voix se défigure.
Plus rien ne s'accroche à ses mots.
Une autre la soulève, comme une vague
renaissant de la vague, gagnant de proche en proche.
Tu verras la clarté s'évanouir seconde après seconde.
La mer à marée basse nous déserte.
Aucun reflux pour la voix qui écoute.(.....)
Tiens, tiens Patrick ! S lui ?
RépondreSupprimer« Bon dieu de bon dieu que j'ai envie d'écrire un petit poème
Tiens en voilà justement un qui passe
Petit petit petit
…....................
La vache
il a foutu le camp.
R. Queneau
Un lecteur fidèle.
ce plein au dedans de soi...me parle...J'ai marché dans les feuilles mortes
RépondreSupprimeret sur les trottoirs mouillés
j'ai vu les parcs changer de couleurs
ils étaient tout rouillés
j'ai aimé les lumières de la ville
qui se reflètent dans les flaques
et les petites bourrasques de vent
qui mettent les brushings en vrac
Thanks for visiting my blog. I wish I knew French...
RépondreSupprimerMerci pour votre commentaire. Je découvre, à mon tour, votre blog intéressant où je reviendrai avec plaisir.
RépondreSupprimer@bleu,
RépondreSupprimerMerci de ta visite "éclair"!
@Gwendoline, à bientôt sur ton blog et gardons la poésie en partage.
@Teresa,
It's possible now for you to translate with google translator, but it's not perfect at all!
@Isabelle dalbe,
Vive la poésie! Vous nous montrez de beaux livres...