Dernier catalogue à peine publié des sculptures de Jean SUZANNE. |
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ce creux ce cœur tout entouré
par tant d'ombres bruissantes
recueille en sa transparence
le ruissellement du ciel
le soleil dans la clairière
couleur d'herbe et de sommeil
brille comme la conscience
au fond des forêts de l'âme
mais à celui qui chemine
dans les méandres des feuillages
les ténèbres sont familières
il s'égare en son pays
l'énigme c'est la lumière
qui ne commence ni ne finit
Jean Mambrino,Clairière, Desclée De Brouwer, 1974.
C'est au diapason des beaux jours qui reviennent !
RépondreSupprimerCoquin de printemps !
Anonyme
Excellent mariage d'image et mots - et sculpture interessante. Merci!
RépondreSupprimer@Bleu,
RépondreSupprimerOui, l' eau de cette fontaine se boit aux lèvres de l' amitié, de la longévité de l' affection que l' on porte à ceux qui vous entourent et qui vous la rendent bien !
@Deborah Lawrenson,
RépondreSupprimerJe vous signale que le sculpteur Jean Suzanne, avec ce magnifique catalogue ( je n' exagère rien ) présente de nombreuses sculptures déposées dans des environnements dans votre belle régions !
Merci de votre passage !
vu le site j'incite c'est beau dépouillé pile poil comme j'aime.
RépondreSupprimerMerci.
Avez-vous remarqué Bourdon, que la chute d' eau adoucit l' acier, matériellement et visuellement ?
RépondreSupprimerl'eau au coeur de la vie...une cascade de lumière éclaire les forêts de l'âme...
RépondreSupprimerMerci de votre visite, j'aime beaucoup la France e amo Parigi!
RépondreSupprimerJe viens de tomber à la renverse en suivant votre lien vers stopping of place. J'aurais bouffé leur blog ! mais là faut que j'aille faire à manger !! Et je vois que vous venez chez moi sans mots dire...
RépondreSupprimer@Gwendoline,
RépondreSupprimerLa cascade nous rafraîchit aussi le visage lorsque elle est fontaine et peut-être que l' on peut même boire de son eau !
Bonne soirée !
@ Sandra,
RépondreSupprimerMoi, j' aime énormément l' Italie et beaucoup de ses villes me parlent.
Merci de votre passage !
Thaddée,
RépondreSupprimerCela me fait plaisir que vous ayez eu le coup de foudre pour ce blog ( you say, crazy ! ) comme moi. Leurs informations sur l' art sont justes, précises et souvent inédites.
Et je suis venu chez vous avec un mot d' adhésion sympathique !
Excellente soirée.
un peu plus d'eau pour le métal...
RépondreSupprimerhttp://youtu.be/iEP2nokEDdQ
Belles images en effet Bourdon!
RépondreSupprimerDans l' atelier de Jean Suzanne il existe des machines à couper au laser, des chalumeaux dont il faut que je lui demande l' utilité précise...
Des mises en eau aussi pour ses fontaines qui donnent lieu à des libations cordiales et festives. Des moments de partage et d' échange fructueux.
L' art, ses pratiques, sa fréquentation assidue, sculpte les personnalités, c' est certain !
Son dernier catalogue est encore un bel exemple de partage, puisque sur les dix années d' activités ainsi exposées, la place des rencontres humaines y est prégnante.
Placer un sculpture est aussi un acte social au sens plein et large du terme.
Très bonne journée !
Moi un poème d' une telle beauté me colle une fracture du myocarde, cette clairière est palpitante, à bientôt si je survis.
RépondreSupprimerj'amais plus je ne traverserai une clairière de la mème façon après ce beau poème....
RépondreSupprimerMambrino et Suzanne, complices.... Quel bel itinéraire que le leur ! Je retiens, entre autres,le "creux du coeur", et son tout puissant réservoir et déversoir. Bien à vous.
RépondreSupprimer@ frederiqueelkamili,
RépondreSupprimerje reconnais bien là votre sensibilité à la pointe effilée et vous décrivez la vie, le moteur même de la vie, son cœur profond, sa réserve ( retrait et complétude ). J' approuve pleinement votre belle lecture ! J' en suis ému. ( Ce sont deux personnes - les deux Jean ! - que je connais et que j' apprécie très fort ).
Merci de votre passage.
@ ***Isabelle***,
RépondreSupprimerComme vous ce poème m' a " frappé " très fort a sa lecture. Avec le temps, l' œuvre poétiques de Jean Mambrino m' apparait incontournable, majestueuse comme un grand fleuve charriant son histoire entre ses berges définitivement apprivoisées.
Très heureux de vous lire ce soir, avec mon cordial salut !
@orfeenix,
RépondreSupprimer" l' énigme c' est la lumière ".
j'ai toujours rêvé de prendre en photos la materialité de la création.Dans la lumière l'eau parait presque matière et la fontaine une éclipse...
RépondreSupprimerRemarque très judicieuse Laurence, avec la vista du photographe..
RépondreSupprimerJe me suis penché sur le catalogue original après avoir lu votre remarque et quelle ne fut pas ma surprise de constater que la colonne d' eau est nettement moins verte que sur la reproduction du blog. Elle apparaît comme une colonne de cristal qui maintient les autres blocs dans une prouesse d' équilibre que seul l' art peut nous donner à voir !
Belle soirée !
C'est beau. Et si... vrai. Je retrouve en ces lignes et cette sculpture ce que je ressens profondément. Je viens de passer quelques jours au bord d'une rivière... Entre "ruissellement du ciel", jeux de soleil dans les branches... bruits de l'eau et des insectes... et questionnements. C'est tout simplement "ça" ;)
RépondreSupprimer@Ötli,
RépondreSupprimerOn comprend bien à ce que vous nous dites, toute l' importance quasi hypnotique de la fluidité du temps qui passe. Ce, ou plutôt ces courants de l'eau qu' un caillou perturbe mais aussi un brin d' herbe, une araignée d' eau...
Prendre le temps et la distance d' un week-end sans internet ( plus la grippe ), c' est ce qui m' a fait vous répondre un peu tardivement et m' en excuse.
La semaine sera ensoleillée, c' est déjà commencé !
A très bientôt.
Love watersculptures! Have a fabulous day!
RépondreSupprimerKristin H,
RépondreSupprimerHave a good evening and thank you for coming !
C'est égal si les mots échangés sont teintés du temps d'avril. Je regarde, assez longtemps pour que la photo cède devant le tumulte de l'eau et de la lumière. C'est comme entre les mots de ce poème. Quelque chose est là, fugitif, secret, insoumis et qui n'est pas des mots et qui éclaire les mots et qui éclabousse les yeux de tout l'innommable de l'âme.
RépondreSupprimerUne grande beauté et plus, une traversée des apparences entre ce qui est là, concret, palpable et ce qui fuit et glisse entre les doigts comme de l'eau.Sculpture, eau, lumière et encre...
Merci de votre passage et de vos paroles Christiane !
RépondreSupprimerMagnifiques jeux entre les différents éléments de cette sculpture! Et bravo pour les mots. Les 2 font un très beau billet!
RépondreSupprimerA bientot.
Lise
j'aimerais bien voir ce livre dans son ensemble
RépondreSupprimerl'eau qui glisse sur le métal a quelque chose de ludique
Bonsoir john et merci de votre si estivale visite !
RépondreSupprimerCe catalogue est disponible dans les différentes Galeries qui présentent les œuvres de Jean Suzanne.
Ici :
http://galerielecadrecahors46.blogspot.com/
Un prochain message montrera à nouveau quelques extraits de ce très beau catalogue.
A bientôt.