traduire/translate

vendredi 1 juillet 2011

Georges Borgeaud préface Gino Severini - Témoignages 1963.





Tout art est une perpétuelle réinvention de l'esprit et non point, comme on le croit d'ordinaire, le résultat d'une multiplicité d'inventions techniques plus ou moins extrava­gantes. D'ailleurs, aujourd'hui, l'improvisation est devenue loi commune et plus rien ne nous étonne. Les sources de la création ont été piétinées, les secrets violés et livrés par les peintres eux-mêmes, mais rassurons-nous ce ne sont que des secrets de polichinelle. Tout le monde se mêle de ce qui, auparavant, n'appartenait qu'au créateur. Ce dernier s'est laissé distraire de son but, détourner de ses dons, égarer par la flatterie. Aurait-il pris horreur sa solitude ou bien les critiques, les marchands de tableaux, voire les collection­neurs, ont-ils gagné trop d'importance sur ses jugements et son travail ? Jamais on a tant " fait " de peintres, tant découvert de génies ou de talents, énoncé tant de théories esthéti­ques, proclamer autant de tabous. Public et galeries ont dressé des chiens savants, oubliant qu'il n'appartient ni au spectateur, ni au marchand de contraindre l'artiste, de lui enseigner ses voies.
Dans ces conditions, malheur à celui qui résiste aux pressions ! Malheur à celui qui à toutes couronnes préfère l'indépendance, l'imprévisible, la joie, les tourments, le doute, la force et les hésitations, le désintéressement toutes vertus contradictoires qui, autrefois, étaient la gloire de l'artiste, le garant de sa liberté. Maintenant, les peintres sont entrés dans l'ère d'un habile artisanat ou peu s'en faut. Si ce n'est plus, apparemment, l'École des Beaux-Arts qui fabrique l'art officiel, ce sont les galeries d'avant-garde où les poncifs et les lieux-communs se retrouvent aussi opiniâtres qu'ailleurs.

Georges Borgeaud en 1987, photo Versus.

Prendre systématiquement le parti de la modernité contre la permanence est une con­vention aussi détestable et limitative que celle de la classicité de hier, classicité que l'on confond avec l'académisme. Le hasard et les improvisations, pour reprendre les termes de Severini, ne sont pas des valeur absolues, ni un signe indiscutable d'audace. C'est oublier l'essentiel, ne s'attacher qu'à des détails de facture. Le renouvellement ne s'opère pas à la surface des choses. C'est jeter l'eau du bain avec l'enfant. La révolte, le besoin de renou­veau sont des mots d'ordre qui vieillissent aussi. Les intentions s'usent, mais non point le pouvoir de l'imagination. Méfions-nous donc des directives, des conseils qui font l'una­nimité d'une époque. Ce n'est pas là que les choses se passent. Toute expression meurt d'être conduite, flattée, portée par le courant. La part insaisissable d'une œuvre est plus secrète et plus inacessible. L'art est revendication personnelle, prise de conscience de soi, lyrisme imprévisible et débordant, non point une manière de se singulariser, ce qui est à la portée de tous. Le temps est venu de quitter la foire aux idées, l'éventaire des camelots et des badauds, les officines où se débattent des problèmes oiseux, où il est posé aux peintres des questions dont la réponse n'a de l'intérêt que transportée sur la toile. Les doctrines tuent l'élan, contraignent le cœur et l'imagination, appauvrissent ceux qui s'y plient sans esprit critique, surtout quand ces débats tiennent leurs assises, dans la rumeur du mercantilisme international et non plus dans la part secrète de celui qui crée, dans son intégrité, dans le silence de son esprit. Le mystère se tient là. Il ne faut pas laisser le flacon évaporer son parfum.

Georges Borgeaud, extrait de la préface à Témoignages par Severini, Editions art moderne, Rome 1963.

ICI, encore un peu de l' univers pictural de Gino Severini


24 commentaires:

  1. comme il dit bien ce que je pense ce Georges Borgeaud !

    merci Versus pour cette préface qui exprime sans dévoiler

    RépondreSupprimer
  2. rien qu'un déséquilibre douloureusement précaire

    RépondreSupprimer
  3. Ce texte a pratiquement cinquante ans Capucine !
    Et il décrit la situation de l' art d' aujourd' hui. Georges Borgeaud, toujours proche du monde de la peinture écrit avec la lucidité d' un écrivain qui connait bien le monde de l' art.
    Il faut vraiment aller visiter cette rétrospective à Paris !
    La roue de l' art, ce n' est pas forcément la roue de la fortune et les vedettes body buildées de l' art contemporain connaissent les lois du marketing par cœur !
    Super week-end à vous.

    RépondreSupprimer
  4. Ah, l' équilibre laurence, toujours à la limite, une corde à l' extrême tension...Est-ce douloureux, est-ce apaisant ?
    Apparemment chacun d' entre nous trouve sa solution.
    Excellente journée à vous !

    RépondreSupprimer
  5. Je n'ai pas bien compris la différence entre classicité et académisme?
    M. Borgeaud a bien raison quand il dit ; "malheur à celui qui résiste aux pressions ! Malheur à celui qui à toutes couronnes préfère l'indépendance"...Je vois bien pendant les vernissages les petits airs "entendus" des soit- disant artistes qui ont la colonne vertébrale si souple devant l'adjoint au maire à la culture...et qui perdent leur âme et l'essence même de leur art! à vouloir plaire à Pierre, Paul ou Jacques!...bien sûr ! du coup les subventions et autres contributions tombent!Je pense qu'un artiste un vrai est celui qui garde son style quelque soit le contexte ! même s'il n'est pas dans l'air du temps et que la création se fait souvent dans la douleur! comme un accouchement...aie!

    RépondreSupprimer
  6. Votre très pertinente interrogation Gwendoline, en ce qui concerne la différence entre classicité et modernisme, n' est que la mise en exergue par Georges Borgeud d' un problème essentiel que pose la peinture de Sévérini d' une part et ses écrits " théoriques "d' autre part.
    Pour sa peinture, on connait son parcours, pour faire bref ( mais on pourra y revenir )qui va du futurisme au néo-classicisme.
    Il est donc intéressant par ailleurs de comprendre ce qu' il différencie dans ses écrits le classicisme et l' académisme.
    C' est ce qu' il examine dans un article de 1942 et que l' on trouve publié dans Témoignages ( 1963 )par le biais du questionnement du modernisme et de l' art.
    Voici le texte :

    1942, LE MODERNISME ET L'ART

    Peut-être attaquons-nous les académismes avec un courage destructeur sans précédent dans l'histoire. Mais il ne faut pas créer une académie du «modernisme ». Être moderne ne signifie rien. Ce qui compte c'est de revenir aux lois de l'art avec un esprit nouveau. SEVERINI

    "II m'est arrivé d'entendre prononcer, devant les œuvres des Primitifs ou d' autres artistes du passé, une phrase de ce genre : « on dirait du moderne ». Il existe une idée de la modernité extérieure à l'art, et que critiques, public ou artistes aiment à retrouver dans l' œuvre d'art ; cette idée correspond à certaines attitudes intellectuelles du moment. Mais c'est une idée extrinsèque et il est bien certain que le peintre du passé auquel on l'applique ne se souciait nullement d'être moderne, ni par rapport à son époque ni par rapport à la nôtre. Ce peintre-là s'est mis tout entier dans son œuvre, sans rien chercher d'autre. Il n'en va pas de même aujourd'hui, où l'on faire entrer dans l'art ce concept de modernité, ce qui constitue une grave atteinte à la liberté et à la gratuité de l'expression artistique. S'il est permis, comme je l' ai soutenu ailleurs, de porter atteinte à cette gratuité en faisant entrer l'artiste et l'homme tout entiers dans l'œuvre, encore faut-il que ces éléments humains fassent partie intégrante du cœur et de l'esprit de l'homme et qu'ils aient, de ce fait, un caractère universel, éternel, et non pas transitoire ou extérieur.
    .../...

    RépondreSupprimer
  7. .../...( suite de l' article ).

    " Disons-le franchement, ce qui confère aux œuvres d'extrême avant-garde et aux tentatives les plus audacieuses de ces derniers temps toute l'authenticité de l' oeuvre d'art, ce n'est absolument pas le « procédé », comme le croient naïvement de nombreux artistes, ce n'est pas non plus la prédominance des angles aigus et des formes cubiques, la présence d'un compotier mis de travers ou encore la suppression de l'objet, mais ce sont ces éléments qualitatifs et humains qui ne sont pas de telle ou telle époque, mais de toujours. En d'autres mots, si, par exemple, nous aimons une oeuvre cubiste, ce n'est pas parce qu'elle est cubiste, mais parce qu'elle contient des éléments qualitatifs d'ordre universel et éternel. Si elle ne contenait pas ces éléments, le fait d'être cubiste ou futuriste ne lui conférerait pas l'authenticité de l'œuvre d'art. Ajoutons, comme corollaire, que le fait d'adopter certains procédés soi-disant moder­ne comme la prédominance des angles aigus ou des formes cubiques, ou encore certaines déformations, ne suffit pas pour être modernes. Ce n'est qu'une forme, apparente et fugitive, de la modernité, c'est une «mode»; on peut revêtir ces appa­rences et n'être qu'un incurable pompier. Il suffit de regarder autour de nous pour voir des exemples de peintres qui ont milité dans les rangs de l'avant-garde tout en restant absolument académiques. Et à dire vrai, la tâche n'est pas facile pour la critique, pour le marchand ou pour le collectionneur de découvrir le fond d'académisme ver­moulu dans une œuvre d'apparence moderne, exécutée avec un procédé inhabituel, et inversement, de découvrir ce qu'il y a d'essentiellement nouveau et moderne dans une œuvre qui présente à première vue une apparence habituelle. C'est ainsi que Picasso et bien d'autres ont pu être accusés d'académisme, alors que les vrais pompiers d'aujourd'hui sont précisément et généralement certains fanatiques d'un mo­dernisme à priori.
    Car finalement, qu'est-ce que l'académisme sinon la prédominance dans l'art d'idées, de concepts et de systèmes qui lui sont étrangers?

    RépondreSupprimer
  8. .../... (Suite et fin de l' article SEVERINI ).

    " Rappelons-nous que le fait de vouloir appliquer, de parti-pris, tel système, telle formule ou tel processus, c'est-à-dire de vouloir surprendre ou étonner, ou de vouloir être à priori moderne, révolutionnaire ou classique, tout cela se retourne finalement contre la perfection de l'œuvre dont les lois et les exigences sont ainsi forcées, trahies ou déformées. On trahit la liberté et le désintéressement de l'art non seulement par cette aversion du nouveau justement odieuse à certains artistes, mais aussi lorsqu'on prétend lui appliquer un but didactico-moderniste.
    En conclusion (et cette conclusion que je défends depuis de nombreuses années semble faire son chemin dans les milieux artistiques de Paris et d'ailleurs), je dirai que les « modernes » sont ceux qui ne se préoccupent pas de l'être, ceux qui possèdent de leur métier des connaissances précises et approfondies, ceux qui peuvent « avaler une locomotive et rendre une pipe » et qui de ce fait « existent » avant tout en tant qu'artistes et honnêtes « ouvriers » (i).
    Mais il ne faut cependant pas perdre de vue qu'il y a un atmosphère spirituelle moderne, c'est-à-dire créée par un ensemble de faits et d'idées d'aujourd'hui et que l'on pourrait résumer brièvement, en tant qu'éthique, par un retour toujours plus marqué aux grandes idées générales d'ordre religieux, et en tant qu'esthétique, par la conception d'une œuvre d'art toujours plus parfaite, selon les lois de cette œuvre et la matière dont elle est faite.
    Et c'est en raison de cette attitude spirituelle que, consciemment ou inconsciem­ment, nous nous sentons si proches de certains Primitifs et que pour nous, Giotto est plus moderne que Rubens."

    (i) L'œuvre authentique est en dehors du temps et toujours actuelle.

    Publié dans «Ragionamenti sulle arti figurative». Ed. Hoepli, Milano 1942.

    RépondreSupprimer
  9. Merci pour toutes ces explications! c'est un peu plus clair maintenant!...et cette conclusion L'œuvre authentique est en dehors du temps et toujours actuelle! me convient parfaitement !!

    RépondreSupprimer
  10. Avec un texte comme celui là, Georges Borgeaud ne doit pas avoir beaucoup d'amis Facebook… Plaisanterie mise à part, il est toujours utile de rappeler aux "modernes" la fragilité de nos petites certitudes, que nous ne sont pas au "sommet" de l'histoire, encore moins à son ultime aboutissement, et qu'avant nous le monde n'était pas que chaos et enfer… Mais, soyez tranquille, nous, comme ceux avant nous, n'entendrons que ce que nous avons envie d'entendre : uniquement ce qui flatte nos petits orgueils…

    RépondreSupprimer
  11. @Gwendoline,
    " Être en dehors du temps ", considérer dans l' œuvre d' art les " éléments qualitatifs d' ordre universel et éternel " et annoncer une " conception d' une œuvre d' art toujours plus parfaite " comme le fait Gino Severini sont des affirmations à mon sens, très problématiques. Là réside son néo- classicisme. A savoir, qu' est-ce qui détermine, quels sont les critères qui définissent la " nomination " une œuvre d' art. A t-elle besoin de critères d' évaluation ?
    C' est tout le débat autour de l' art contemporain !

    Georges Borgeaud en ce qui le concerne, n' est pas un théoricien de l' esthétique et lorsque nous parlions art, il était toujours en position de " regardeur ", mais quel attentif et stylé regardeur !
    Je suis frappé en relisant les textes de Gino Severini de certaine de ses fulgurances mais aussi de ses approximations polémiques. Reste la réflexion d' un être qui " oeuvre ", au plein sens de ce mot et c' est vraiment passionnant à lire!
    ( Je ne sais pas si ces " Témoignages " ont été réédités à l' occasion de la Rétrospective à l' Orangerie ? )
    Beau dimanche à vous !

    RépondreSupprimer
  12. Vous savez TG, en relisant tard hier soir les propos de Gino Severini, j' ai pensé à vous, à votre peinture...
    Relire son introduction et historique de 1921, " Du cubisme au classicisme " serait une sympathique tâche !
    Bon dimanche !

    RépondreSupprimer
  13. J'ai envie d'applaudir derrière mon écran... et encore plus fort en lisant ce qui concerne les "éléments qualitatifs d'ordre universel et éternel" que porte une oeuvre qui "touche".

    RépondreSupprimer
  14. Mais ne vous gênez surtout pas Ötli, à cette heure personne ne vous entend !
    Mais à " l' ordre universel et éternel ", d' autres opposent le relatif du jugement esthétique !
    On disait qu' " une paire de bottes vaut Shakespeare " ! Et plus sérieusement quels sont les critères du jugement et comment pouvons-nous juger ?
    Vaste champ de réflexion ainsi ouvert.
    Bonne fin de soirée!

    RépondreSupprimer
  15. je laisse le flacon, j'emporte le parfum !

    RépondreSupprimer
  16. Ah Lautreje, est-il saisissable ce parfum ?
    On peut le sentir mais peut-être pas s' en saisir !
    A bientôt.

    RépondreSupprimer
  17. bonjour,
    voici un sujet qui me tient à cœur ! la modernité, je la vois comme une sorte de révolution permanente qui crée ses propres dogmes, académismes ou préjugés. Le théâtre aussi en est victime, et même la vie sociale, économique et amoureuse :)
    Merci pour votre visite chez moi. Depuis, j'ai remanié ma page et du coup votre commentaire est passé à la trappe : je m'en excuse.

    RépondreSupprimer
  18. Bienvenue à vous K.sonade !
    L' écrivain Michel Leiris a écrit :" Modernité, merdonité ", excusez le côté direct, mais il s' agit là de tout un programme !
    J' apprécie aussi votre blog.
    A très bientôt.

    RépondreSupprimer
  19. Sujet passionnant cher Versus, je me régale à vous lire, vous et, également, vos commentateurs.
    Ma petite pierre à l’édifice ? « Public et galeries ont dressé des chiens savants, oubliant qu'il n'appartient ni au spectateur, ni au marchand de contraindre l'artiste, de lui enseigner ses voies »
    Mais bien souvent n’est-ce pas « l’artiste » lui-même qui souhaite suivre les voies déterminées par les marchands et les spectateurs ? Bien lesté de techniques modernistes, post modernistes, post-post moderniste, il peut leur offrir l’assurance d’être un bon placement, et s’offrir à lui-même notoriété et revenus confortables. Ce qui fait de ces modernistes, post, etc…. les dignes fils des pré modernistes comme Bouguereau et autres Cabanel.

    Pour moi, là est la différence entre un véritable artiste, et les autres « faiseurs » talentueux ou non. Un artiste ne se dresse pas.
    Mais je suis probablement une indécrottable idéaliste ;-))

    RépondreSupprimer
  20. Non, vous n' êtes pas idéaliste Claudine, juste utopiste !
    On sait que l' histoire, et l' histoire de l' art en particulier se répète.
    Les commanditaires existent depuis que la peinture existe et les artistes réticents au dressage aussi !
    De nos jours, la commandite revêt des formes très diverses, je ne m' y attarde pas. Mais il existe toujours des peintres qui " collent aux marchés " et d' autres qui, malgré leurs efforts ne se " vendent pas "...
    Jusque dans l' art que l' on dit subversif et asocial, on trouve du provincialisme opportuniste régressif, voire poujadiste. On nous offre même des pseudo primitifs de tout près de " chez nous ", " comme une breloque d' un académisme des plus niais " nous dit Abord' art dans un commentaire que j' approuve totalement, sur le blog " Poignard Subtil " de B. Montpied

    RépondreSupprimer
  21. Il y a ceux qui regardent ou lisent, qui parlent de ce qu'ils regardent ou lisent mais avant, il y a ceux qui ont peint ou écrit.
    Pourquoi se sont-ils arrachés au quotidien sans toile, sans feuille ou sans clavier pour cet instant foudroyant qui a laissé trace en mots, couleurs, traits, formes, musique ?
    Pourquoi ont-ils été possédés par cette chose à dire, cette incertitude, ce grondement en eux, cette rumeur ?
    Il faut tant de patience et de fidélité pour arriver à ça qui se lit, se regarde, s'écoute...
    Une attente sans fin, un inachevé de soi, une absence au monde, un vertige...
    Le sens ! pourquoi faut-il toujours donner un sens à la création ? Quelque chose est offert et peut-être n'y sommes nous pour peu de chose, juste des passeurs ou des passants...
    Chercher un abri dans les couleurs et les mots, y faire nid et silence... Apaisement.
    Tout se complique quand on entre dans la conscience de soi à travers le regard des autres...
    Cette méditation de G. Borgeaud est vraiment intéressante. L'oeuvre est incernable. On peut l'approcher pas l'élucider. Celle de G. Severini me fait un grand bonheur dans les yeux, donc dans le coeur et cela me suffit pour la marche...

    RépondreSupprimer
  22. Quelle belle approche de " l' amour de l' art " que la vôtre Christiane ! On approche, on danse autour, mais on ne le possède pas..! Chacun d' entre nous peut s' inviter au bal des merveilles et esquisser un pas de danse à son rythme, à sa cadence, à son temps. L' art est un être partageux, sans exclusive et sait nous attendre comme si c' était toujours la première fois !
    Merci de votre belle visite !
    A bientôt.

    RépondreSupprimer

Merci de votre passage et de votre éventuel commentaire.Vous participez ainsi au dialogue et à l'échange sur ce blog!