tag:blogger.com,1999:blog-9070180721936604360.post6848589494161316732..comments2023-09-28T13:54:59.762+02:00Comments on versus anima: L' artiste se rend-il libre par sa pratique?versushttp://www.blogger.com/profile/11729351477659371306noreply@blogger.comBlogger16125tag:blogger.com,1999:blog-9070180721936604360.post-51091232752488165242015-07-12T08:31:07.795+02:002015-07-12T08:31:07.795+02:00Merci Versus, pour ces précieuses précisions. A li...Merci Versus, pour ces précieuses précisions. A lire trop vite on déforme, sottise de ma part. Ma pensée, trop éloignée du sujet, a réagi sur l'une de vos phrases en l'extrayant de son contexte . <br /><br />Je n'ai pas les moyens d'intervenir sur un sujet tel que qu'est ce que parler de l'art, mais vous devriez, vraiment. <br />J'admire deux artistes plus spécialement, l'un qui a écrit que commencer à parler de son travail, c'est commencer par faire silence, et l'autre, à qui l'on demandait de justifier sa pratique, de balayer d'un revers de main toutes explications pour répondre "parce que j'aime ça". <br />Ca commence mal ici donc ;). ( Ne m'en veuillez pas de ce sourire.)<br /><br />anonyme amuséAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9070180721936604360.post-55856189376009786902015-07-11T22:45:46.232+02:002015-07-11T22:45:46.232+02:00Nous pourrions aussi continuer la conversation sur...Nous pourrions aussi continuer la conversation sur ce en quoi consiste le fait de " parler" d' art, de parler d' un artiste ou de l' art en général.<br />Mais là, il s' agit d' un tout autre sujet.versushttps://www.blogger.com/profile/11729351477659371306noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9070180721936604360.post-8271694417506158842015-07-11T22:40:20.457+02:002015-07-11T22:40:20.457+02:00Il s' agit surtout d' un texte remarquable...Il s' agit surtout d' un texte remarquable de Bernard Lahire qui envisage aussi le "sacré" de l' art du commun, l' art brut de Jean Dubuffet, notant au passage toute l' ambiguïté de la position de ce dernier.<br />Jean Dubuffet veut des peintures sans perspectives, " sous le nez", sans mise à distance et paradoxalement le monde de l' art et les louangeurs de l'art brut pratiquent volontairement ou involontairement cette mise à distance.<br />Les encouragements de votre part sont bons à prendre et me donne l'envie de continuer.<br />Merci encore!versushttps://www.blogger.com/profile/11729351477659371306noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9070180721936604360.post-72957903571420286432015-07-11T11:22:22.323+02:002015-07-11T11:22:22.323+02:00Bonjour Versus,
il y a longtemps que je n'écr...Bonjour Versus,<br /><br />il y a longtemps que je n'écris plus sur les blogs, mais je tenais à vous remercier pour ce bel article. Quel dommage que la conversation n'ait pas pris, aussi, ce chemin sur la RdArts. Car c'est bien ce qui ressort de la lecture des participants : mon sacré contre ton sacré.<br /><br />Anonyme amusé ( le vrai, pas le zigouigoui qui ratiocine chez PE maintenant ;)Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9070180721936604360.post-36984992374799066272015-07-02T21:44:18.582+02:002015-07-02T21:44:18.582+02:00C' est corrigé, merci!
(Il existe d' autre...C' est corrigé, merci!<br />(Il existe d' autres coquilles dans mes réponses et vous m' en voyez aussi désolé.)<br /><br />Je vous raconte une anecdote. Il y a fort longtemps, j' étais chez une importante cliente, entourée de très nombreux ouvriers dans un immense atelier d' artisanat d' art. Revenant des toilettes, celle-ci avait coincé une partie de sa jupe dans sa ceinture laissant apercevoir son postérieur à qui le voulait dans tout l' atelier.<br />Je traitais longuement de nos affaires sans avoir le courage de lui faire remarquer ce regrettable incident. Aucune des autres personnes non plus d' ailleurs. (Son mari l' avertit discrètement sur le tard.)<br />Voilà pourquoi j' apprécie votre remarque que je publie plutôt que de rester cul nu avec mon orthographe défaillante.versushttps://www.blogger.com/profile/11729351477659371306noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9070180721936604360.post-51325286005116029472015-07-02T17:40:37.676+02:002015-07-02T17:40:37.676+02:00Curieux que personne n'ait relevé, dans le tit...Curieux que personne n'ait relevé, dans le titre, le disgracieux "...se rend-t-il..." au lieu de "...se rend-il..."<br />Le grincheux de service qui vous salue amicalement.<br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9070180721936604360.post-14776331006469269482015-06-26T20:17:37.072+02:002015-06-26T20:17:37.072+02:00Votre exemple de mise à distance, ce "à la fo...Votre exemple de mise à distance, ce "à la fois visible et hors d' atteinte" concernant Marcel Duchamp est excellemment judicieux et bien trouvé.<br /> Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9070180721936604360.post-27178252738581183922015-06-24T23:37:54.736+02:002015-06-24T23:37:54.736+02:00Je souligne cette remarque de Robert Lebel, si per...Je souligne cette remarque de Robert Lebel, si pertinente en ce qui concerne notre sujet :<br /><br />" S'il se laisse malgré tout interroger, il se place mentalement à l'écart, dans ce temps intermédiaire où il est à la fois visible et hors d'atteinte. "versushttps://www.blogger.com/profile/11729351477659371306noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9070180721936604360.post-75781014287199864132015-06-24T23:31:50.427+02:002015-06-24T23:31:50.427+02:00Un autre exemple emblématique de sacralisation par...Un autre exemple emblématique de sacralisation par une " mise à distance " se trouve chez Marcel Duchamp avec une finesse dans l' absurde d' affirmer de ne rien entendre parce que " trop près " de ce que l' on dit ( le commentaire qui établit l' artiste ) de lui.<br />On assiste à un dédoublement de pouvoir, celui des œuvres et celui de l' artiste en tant qu' œuvre d' art lui-même. <br /><br />( Nous avons les reliques d' une part et le Saint d' autre part.)<br /><br />" [ L'enjouement général que suscite le récit de cet épisode incite Teeny à en confirmer l'exactitude et à ] me confier combien il lui est difficile de comprendre l'attitude de Marcel à l'égard de ses commentateurs. Non seulement il ne leur est d'aucun secours, mais il ne prend même pas la peine de les avertir de leurs erreurs et il les mettrait plutôt sur de fausses pistes. Elle en conclut que l'opinion qu'ils se forment de lui ne l'intéresse absolument pas.<br />Certes, je ne connais que trop son indifférence pour le délire interprétatif qu'inspiré si souvent son cas mais la scène à laquelle j'assiste et dont je ne soupçonne encore que très confusément le caractère d'épilogue me semble ajouter un peu d'évidence à l'interminable mise à nu de Marcel Duchamp par ses quémandeurs, même.<br />On n'ignore plus qu'il a détruit une certaine signification de l'art mais il a rendu caduque aussi la forme apologétique dont l'exégèse d'art ne parvient pas à se dépouiller, fût-ce lorsqu'elle se prétend régénérée par son influence. Trop d'entre nous déjà se sont forgé une bonne conscience d'anti-artistes, sans renoncer pour autant aux tics qu'il a été le seul à s'interdire.<br />Depuis qu'on l'a publiquement « découvert », on a réussi seulement à faire de lui une « idole ». Il le sait et il ne cesse pas de se dérober à cette servitude. Il notifie sa résistance par un refus évasif et souriant de tout ce qui risquerait de le changer en « gourou » malgré lui, c'est-à-dire de tout ce qui pourrait ressembler à une confidence ou à une transmission de pouvoir.<br />S'il se laisse malgré tout interroger, il se place mentalement à l'écart, dans ce temps intermédiaire où il est à la fois visible et hors d'atteinte. Contrairement à saint Sébastien, ce patron des artistes dont il a pris ironiquement la pose dans une photographie de 1942, il n'accepte pas d'être la cible douloureuse.des flèches voluptueusement décochées par les « regardeurs » et ses réponses sont des traits renvoyés qui manquent délibérément le but.<br />Placé trop près, ces trois mots prononcés comiquement tout à l'heure par Marcel résument l'essentiel de son échappatoire. Ainsi s' interprète mieux sa Boîte-en-Valise avec laquelle il put s' éloigner de son œuvre, en l' emportant réduite à un léger bagage."<br />(Paris, novembre 1968)<br /><br />Robert Lebel, Dernière soirée avec Marcel Duchamp Centre G. Pompidou/ Mazzotta édition augmentées des lettres inédites en 1996 de celle des éditions Trianon 1959.versushttps://www.blogger.com/profile/11729351477659371306noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9070180721936604360.post-49281726506763693512015-06-24T21:02:15.684+02:002015-06-24T21:02:15.684+02:00Les " experts aux gants blancs " ce sont...Les " experts aux gants blancs " ce sont ceux-là même qui aujourd’hui, bien paradoxalement, disent avec Anish Kapoor que " tout acte créatif est une mise en danger d' un passé sacralisé à l' extrême" alors que cette critique ne fait que mettre en exergue leur propre revendication à une mise à distance, à une sacralité d' une même ordre que ces fameux arts du passé.<br />Les "reliques" contemporaines, ce sont bien le Dirty Corner et le plug Tree.<br />Les spécialistes insistent même sur le voisinage prestigieux et la mise en lumière ( la parousie pour employer un langage de la religion catholique par exemple) de ces reliques avec les reliques prestigieuses du passé.<br />En fait on s' offusque de briser le culte des unes et des autres.<br />L' artr moderne fourmille de tels exemples de terrains où s' affrontent le profane et le sacré. Prenez Joseph Beuys et la délimitation des territoires où se déroulent ses actions. Le lapin mort par exemple qu' un autre artiste rendit vivant et "consacré" en habillant son galeriste parisien de la même fourrure.versushttps://www.blogger.com/profile/11729351477659371306noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9070180721936604360.post-58836044948252099942015-06-24T08:16:06.405+02:002015-06-24T08:16:06.405+02:00Ce qu'il dit est passionnant. Cette domination...Ce qu'il dit est passionnant. Cette domination du pouvoir sur l'élection du sacré. Sur cette bataille d'experts en gants blancs autour des trois tableaux pouvant être l'original de Nicolas Poussin (La fuite en Égypte). Des trois deux seront donc jugés sans intérêt parce que non originaux. L'opposition entre le prix d'achat astronomique de la toile authentifiée et le dédain avec lequel elle avait été regardée pendant des années par de précédents propriétaires (vieille croute au fond d'un grenier) pose le problème du pourquoi et du comment de la sacralisation de l'artiste et de la valeur commerciale et "sacrée" qui s'attache alors par son nom à l'ensemble de ses toiles. Les longues files d'attente à la porte des expositions célèbres opposées à la maigre quantité de visiteurs des musées hors capitale disent assez la manipulation des consciences et des regards. Qu'est-ce qu'une œuvre d'art "reconnue" ? (Une seule restriction : Bernard Lahire n'est pas facile à lire. Dommage, c'est un rebelle bien sympathique !)christianehttps://www.blogger.com/profile/15797242137586953486noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9070180721936604360.post-80427469638615609522015-06-23T15:08:16.693+02:002015-06-23T15:08:16.693+02:00" Comme le suggère clairement le titre de l’o..." Comme le suggère clairement le titre de l’ouvrage, l’ambition de l’auteur est de démontrer qu’un tableau est toujours plus qu’un simple tableau: il est un événement public, un enjeu politique, muséal, financier ou publicitaire, un capteur de dispositions et d’attention publique, un déclencheur d’une multitude de discours sur l’art, et surtout, une fois authentifié, il devient un objet magique disposant d’une aura toute particulière. Derrière l’art, il y a toujours tout autre chose que de l’art. Le propos de Bernard Lahire est de donner à voir, à travers l’histoire anecdotique d’un tableau, quelques structures fondamentales de nos formations sociales, en révélant notamment que le sacré n’a jamais disparu de notre monde, mais qu’il s’est transformé au point de s’être rendu invisible." <br />Extrait de la recension de l' essai de Bernard Lahire in Slate.fr<br /><br />Voici donc décrit le fil de fer à la patte ( au poignet dans la photo publiée ci-dessus, bien sûr.)versushttps://www.blogger.com/profile/11729351477659371306noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9070180721936604360.post-61671357341172509432015-06-23T14:59:43.134+02:002015-06-23T14:59:43.134+02:00Cependant, entre le "n' est pas" aff...Cependant, entre le "n' est pas" affirmatif et le "n' est pas que" dubitatif, toute une nuance!versushttps://www.blogger.com/profile/11729351477659371306noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9070180721936604360.post-3933057304888048262015-06-23T14:56:55.152+02:002015-06-23T14:56:55.152+02:00...Et déjà le titre de cet excellent livre de Bern......Et déjà le titre de cet excellent livre de Bernard Lahire, " ceci n' est pas qu' un tableau " paraphrasant le fameux titre "ceci n' est pas une pipe" de Magritte. versushttps://www.blogger.com/profile/11729351477659371306noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9070180721936604360.post-48502764023959539312015-06-22T22:27:31.110+02:002015-06-22T22:27:31.110+02:00Votre illustration en première vue laisse bien voi...Votre illustration en première vue laisse bien voir le sujet développé, ce en quoi le bras ( ici le poignet) de " l' artiste " est attaché.<br />Il tend une sébile...la vénération ou la charité?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9070180721936604360.post-75092507813088831432015-06-22T12:38:19.390+02:002015-06-22T12:38:19.390+02:00De belles réflexions en perspective... en toute li...De belles réflexions en perspective... en toute liberté de penser (?)Le monde dÖhttps://www.blogger.com/profile/09373818574832679172noreply@blogger.com